GERVAIS "DE CAEN" (François, Guillaume)

Préfet de police

 

Né le 6 mai 1803 à Caen (Calvados). Mort en décembre 1867. Doctorat de médecine à Paris où il se fixe.

Se fait connaître après 1830 comme l'un des membres les plus influents du parti républicain.

Entre dans la Société des Amis du Peuple avec Blanqui, Raspail,...  Il reçoit, lors du procès des Quinze, une condamnation pour manque de respect à la magistrature. Devient membre de l'association pour l'instruction du peuple. Très actif dans l'opposition républicaine au régime juilletiste. Administrateur de la Compagnie des mines de la Loire.

Après la révolution de 1848, devient préfet de police le 14 octobre 1848 et le reste presque trois mois jusqu'au 20 décembre 1848.

Après quoi, il devient directeur de l'Ecole supérieure de commerce. Membre du Conseil supérieur de l'Algérie et des Colonies. Membre de la Commission impériale de l'Exposition universelle de 1867. Commandeur de la Légion d'Honneur (30 juin 1867).

 

Sources et portrait : Archives de la préfecture de police E A / 21 VII

Ouvrages dans lesquels il est cité :

- AUBOUIN (Michel), TEYSSIER (Arnaud) et TULARD (Jean) - sous la direction de - Histoire et dictionnaire de la police, du Moyen-Age à nos jours, Paris, Robert Laffont, collection Bouquins, 2005, page 333 : "[Après la révolution de 1848] alors que la province reste apathique devant le changement de régime, la capitale connaît des manifestations quasi quotidiennes que complique encore la situation économique (...). Les préfets de police se succèdent alors à une cadence grotesque : Trouvé-Chauvel (75 jours), Ducoux (61 jours), Gervais (85 jours) puis Rebillot (36 jours)".