DESVAUX (René, Léon, Louis)

Directeur de la police judiciaire (préfecture de police),

inspecteur général des services (préfecture de police)

Né le 11 mai 1897 à Valognes (Manche). Décédé le 15 décembre 1955. Père ex-conseiller municipal, avoué, puis juge de paix. Etudes au collège Saint-Paul à Cherbourg, au collège de Valognes, à l’université de droit de Paris. Licencié en droit (juillet 1920). Trois inscriptions au doctorat juridique. Diplômé de criminologie de la faculté de médecine, section de police scientifique. Engagé volontaire, au 25e régiment d’infanterie à Cherbourg (10 janvier 1916), puis au 122 régiment d’infanterie à Rodez. Croix de guerre 1914-1918. Médaille des blessés de Guerre. Quitte l’armée le 27 septembre 1919 avec le grade de sergent. Clerc d’avoué. Secrétaire d’avocat. Sous-chef à l’office de compensation franco-autrichien au ministère des Affaires étrangères (juillet 1920). Secrétaire suppléant stagiaire des commissariats de Paris à la préfecture de police (14 octobre 1922). Secrétaire de commissariat à Neuilly (23 août 1923), puis dans le quartier Montparnasse (30 octobre 1925). Commissaire de police (14 janvier 1936), chargé du quartier du Jardin des plantes (28 janvier 1936), du quartier Saint-Victor (17 avril 1936) et du quartier Plaisance (12 octobre 1940). Deuxième personne arrêtée par les Allemands dès leur entrée à Paris en juin 1940. Déporté en Allemagne. Délégué dans les fonctions de directeur de la police judiciaire (24 août 1944). Directeur de la police judiciaire de la préfecture de police (29 décembre 1944). Rapporteur à la Commission internationale de police criminelle. Inspecteur général des services de la préfecture de police à Paris (15 octobre 1952). Placé en congé de longue durée pour raisons de santé (6 octobre 1955).

Sources : Archives de la préfecture de police dossier de carrière n° 2598, Who's Who 1953-54

Bibliographie et extraits :

- LARUE (André) - Les Flics - ce qui n'a jamais été dit sur la Police Judiciaire, Paris, Fayard, 1969, p. 296 et 52-53 : "[En 1952, après l’affaire des tableaux du duc de Luynes] M. Desvaux cédait son poste à M. Roches. C’était une sanction sans en être une. En effet, M. Roches abandonnait ses fonctions à l’Inspection générale pour prendre la P.J. Et qui remplaçait M. Roches à la direction de l’I.G.S., en principe le plus haut poste de directeur ? M. Desvaux !"

- LANGERON (Roger) - Paris juin 1940, Paris, Flammarion, 1946, p. 71