LACAMBRE (Louis, Ernest)
Directeur de la police judiciaire (préfecture de police)
Né le 16 février 1868 à Jumigny (Aisne). Titulaire d’un certificat d’études primaires supérieures (octobre 1884). Admis à l’école centrale des arts et manufactures (1886). Démission de cette école et engagement au 4ème régiment de tirailleurs en Tunisie. Quatre années de services militaires. Fin de services avec le grade de sergent-major. Secrétaire suppléant des commissariats de Paris à la préfecture de police (11 avril 1890). Secrétaire au commissariat de Charenton-le-Pont (10 janvier 1894). Secrétaire au commissariat du quartier Saint-Ambroise (20 avril 1895), du quartier des Champs-Elysées (30 septembre 1897). Inspecteur principal de gardiens de la paix (22 décembre 1898). Officier de paix de la ville de Paris (5 avril 1899), affecté à la police municipale du 9ème arrondissement (14 avril 1899). Commissaire de police de la ville de Paris (26 avril 1902), chargé du quartier Saint-Merri (18 mai 1902). Affecté au contrôle général de la préfecture de police (31 mai 1902). Commissaire de police du quartier des Archives (24 novembre 1902). Commissaire au contrôle général (12 août 1903), inspecteur des caisses et comptes (3 février 1906). Chef de la 2ème brigade de recherches à la direction générale des recherches (14 avril 1911). Commissaire de police du quartier Saint-Thomas d’Aquin (4 août 1913). Commissaire divisionnaire chargé du 6ème district (10 janvier 1919). Délégué dans les fonctions de directeur de la police judiciaire (20 juillet 1923). Directeur des recherches (18 septembre 1923). Directeur de la police judiciaire de la préfecture de police (1er janvier 1925). Chargé à ce titre de mission au congrès international de police à New York (mai 1925). Admis à faire valoir ses droits à la retraite et directeur honoraire à compter du 1er juin 1928.
Photographie officielle de la préfecture de police
Bibliographie (ouvrage où il est cité) :
- Direction de la police judiciaire, ouvrage établi par la préfecture de police, Paris, Imprimerie Chaix, 1931 (avec postface de Xavier Guichard), p. 58.