VALANTIN (Georges)

Directeur de la police judiciaire

Né le 12 juillet 1896 à Saint-Côme (Gard).  Mobilisé d'avril 1915 à septembre 1919. Connaissance de l’anglais. Reçu au concours de commissaire de la sûreté nationale. Elève commissaire (20 novembre 1920). Commissaire stagiaire (14 février 1921), puis titularisé (9 juin 1922) à Barlin, dans le Pas-de-Calais. Commissaire de police à Châtellerault (25 juin 1923). Commissaire de police de 2ème classe (22 décembre 1923), de 1ère classe (27 avril 1926). Commissaire de police au Mans (11 décembre 1926, mais maintenu dans son poste à Châtellerault). Commissaire de police de classe exceptionnelle (18 novembre 1928). Commissaire de police à Arles (18 novembre 1928). Commissaire central d’Arles (12 mai 1931), de Nancy (11 août 1936), de Nîmes (17 novembre 1936), de Cannes (16 décembre 1938). Commissaire divisionnaire (17 mars 1938). Chef de la brigade de surveillance du territoire à Marseille (30 novembre 1939), pour la durée de la guerre. Chef du 3ème district en Seine-et-Oise (29 mai 1940). Commissaire central à Narbonne (4 septembre 1940). Relevé de ses fonctions (16 octobre 1940). Retraité par arrêté du 24 février 1941, rapporté le 2 décembre 1944. Résistant. Commissaire divisionnaire, chargé des fonctions de directeur adjoint des renseignements généraux, membre de la commission d’épuration administrative du ministère de l’Intérieur, sous-commission pour l’épuration de la sûreté nationale et des divers services de police (27 septembre 1944). Contrôleur général (22 décembre 1944). Secrétaire général pour la police à Marseille (19 janvier 1946). Directeur départemental des services de police des Bouches-du-Rhône (16 août 1946). Directeur de la police judiciaire (31 mai 1947). Secrétaire général pour la police honoraire (16 avril 1948). Il met en cause le directeur général de la sûreté nationale Pierre Bertaux* pour ses relations avec un malfaiteur impliqué dans l’affaire dite des « bijoux de la Bégum ». Suspendu de ses fonctions, décision non notifiée et non publiée au Journal officiel (6 juin 1950). En congé pour une durée de quatre mois (26 mai 1950). De retour dans ses fonctions (15 juin 1950). Suspendu avec demi-traitement (23 décembre 1954). Suspension annulée le 7 juin 1957. Admis à faire valoir ses droits à la retraite (12 juillet 1957).

Sources : Archives nationales F7 14966, CAC 19790846/366

 

Photographie officielle de la direction centrale de la police judiciaire

 

Bibliographie (ouvrages où il est cité) et extrait :

 

- VALANTIN (Jeanne, épouse de Georges Valantin) - L'affaire des bijoux de la Bégum  Aga Khan, Paris, Les presses continentales, 1955. Lettre de son mari au ministre de l'Intérieur en 1955, citée p. 9-10 :

« J’ai été dépossédé de mes fonctions, spolié d’une partie de mon traitement, menacé d’assassinat, soumis à des vérifications comptables aussi vaines que vexatoires, privé des avantages accordés à tous les combattants volontaires par la loi du 7 juin 1951."

 

- BUISSON (Henry) - La police. Son histoire, Vichy, Imprimerie Wallon/Paris, Nouvelles éditions latines, 1950, p. 400.

 

- LARUE (André) - Les flics - ce qui n'a jamais été dit sur la Police Judiciaire, Paris, Fayard, 1969, p. 288.

 

- MONTARRON (Marcel) - L'histoire vraie des brigades mobiles, Paris, Robert Laffont, 1976, p. 232-241, 244-247.

 

- SICOT (Marcel) - Servitude et grandeur policières, quarante ans à la sûreté, Paris, Productions de Paris, 1959, p. 281-282.