GUICHARD (Paul, Eugène, Xavier)
Chef de la sûreté, inspecteur général des services,
directeur de la police judiciaire (préfecture de police)
Né le 5 juillet 1870 à Paris. Titulaire d’un certificat d’études primaires. Engagé volontaire le 12 juillet 1888 au 3ème régiment d’infanterie de marine à Rochefort. Départ en Nouvelle-Calédonie (mai 1889). Secrétaire du président du tribunal maritime spécial. Sous-officier le 6 mars 1891. Retour à la vie civile le 26 août 1891. Employé de commerce, représentant placier pour un fabricant parisien de baleines. Inspecteur à la 2ème brigade de recherches de la préfecture de police (28 novembre 1892). Secrétaire suppléant des commissariats de Paris (17 août 1896). Secrétaire au commissariat de Levallois-Perret (30 septembre 1897). Inspecteur principal des gardiens de la paix à la direction générale de la police municipale de la préfecture de police (9 mai 1899). Officier de paix de la ville de Paris (12 avril 1900), affecté à la police municipale du 18ème arrondissement (24 avril 1900). Commissaire de police de la ville de Paris (2 mars 1903). Chargé de la direction de la brigade mobile à la direction générale des recherches de la préfecture de police (5 mars 1903). Chef de la 3ème brigade de recherches chargée de la lutte contre les anarchistes (30 décembre 1911). Commissaire divisionnaire, chef du service de sûreté (30 décembre 1911). Chef de la 7ème division de la préfecture de police (4 août 1913). Délégué dans les fonctions de chef du 6ème district (20 mars 1918). Inspecteur général des services de la préfecture de police (10 janvier 1919). Directeur de la police judiciaire de la préfecture de police (5 avril 1930). Retraité et directeur honoraire (12 mars 1934). « J’ai l’honneur de renouveler ma demande d’admission à la retraite pour le 1er avril prochain, que j’ai formulée en décembre dernier. Votre affectueuse bienveillance vous avez fait considérer que cette demande était inopportune. Cette objection ne pouvant plus être opposée au directeur de la Police, alors que des projets de réorganisation de la préfecture sont à l’étude, je vous prie de vouloir bien faire droit à mon désir de repos » (Lettre au préfet de police le 22 janvier 1934).