BOUVIER (Maurice, Marcel, Louis)

Directeur de la police judiciaire (préfecture de police),

directeur central de la police judiciaire

Né le 6 avril 1920 à Nogent-Le-Roi (Eure-et-Loir). Décédé le 23 juillet 2009. Licencié en droit. Secrétaire stagiaire de commissariat à la préfecture de police (21 septembre 1943). Titularisé (10 octobre 1944). Affecté à la direction de la police judiciaire de la préfecture de police (11 juin 1946). En poste à la brigade criminelle de cette direction (1949 à 1952). Commissaire de police (1er novembre 1952). Commissaire principal (1er juillet 1956). Adjoint au chef de la brigade criminelle Georges Clot (1957). Commissaire divisionnaire (1er janvier 1962), chef de la brigade criminelle. Délégué dans les fonctions de sous-directeur, directeur adjoint (1er juillet 1966), puis directeur de la police judiciaire de la préfecture de police (19 janvier 1970). Directeur central de la police judiciaire (1er avril 1974). Nommé inspecteur général de l’administration au tour extérieur à compter du 31 mars 1981 (décret du 3 avril 1981).

 

Sources : Archives de la préfecture de police, fiche carrière non numérotée et E A/127 XV – annuaire de la tribune du commissaire 1963 – annuaires du syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale 1971 et 1979 - Who’s who 1981-82

 

Photographie officielle de la préfecture de police

 

Bibliographie (ouvrages où il est cité) et extraits :

 

- OTTAVIOLI (Pierre) – Echec au crime, 30 ans « quai des orfèvres », Paris, Grasset, 1985, p. 195-197 et 206, 213, 225, 233, 321 : « Nous sommes en 1962. La brigade criminelle a pour chef Maurice Bouvier, tandis qu’avec Roger Poiblanc nous assurons le commandement en second. Maurice Bouvier ou la statue du commandeur. Soutenu par une volonté sans faille, il a pour ambition la perfection. »

 

- LARUE (André) – Les flics – ce qui n’a jamais été dit sur la Police Judiciaire, Paris, Fayard, 1969, p. 173-180 : « Bouvier était entré dans la police en 1943 pour échapper au S.T.O. Officier de police de la Brigade de la voie publique, puis de la "V.P. voitures", il avait remplacé Casanova à la Brigade criminelle (…). Bourreau de travail, volontaire, tenace, Bouvier mettait autant d’acharnement à couvrir une affaire qu’à gagner la partie de tennis qu’il disputait le matin avec l’un de ses collaborateurs pour se tenir en forme, avant de prendre son service au Quai des Orfèvres. »

 

- BROUSSARD (Robert) – Mémoires, tome 1, Paris, Plon, 1997, p. 41, 318, 322.

 

- DEROGY (Jacques) et PONTAUT (Jean-Marie) – Investigation, passion. Enquête sur 30 ans d’affaires, Paris, Fayard, 1993, p. 90,-91, 93, 95, 106-107.

- DIAZ (Charles) - La fabuleuse histoire des grands flics de légende, Paris, Editions Jacob-Duvernet, 2010, p. 141-148.

- GRIMAUD (Maurice) – En mai, fais ce qu’il te plaît, Paris, Stock, 1977, p. 313.

 

- HAMON (Alain) et MARCHAND (Jean-Charles) – P comme Police, Paris, Editions Alain Moreau, 1983, p. 21, 24, 122, 129, 135, 140, 340, 356-357.

 

- LECLERC (Marcel) – De l’antigang à la criminelle, un grand flic ouvre ses dossiers, Paris, Plon, 2000, p. 79, 276-277.

 

- NAIN (Jacques) – Mesrine, ennemi public n° 1 – pour rétablir la vérité, Nice, France Europe éditions, 2005, p. 94, 182-184, 213, 216, 246-247, 256.

 

- VAN GEIRT (Jean-Pierre) – La crim’, Paris, Editions n° 1, 1995, p. 75-84, 87-88, 91 et 94.