HAMARD (Octave, Henry, Adéodat)

Chef de la sûreté (préfecture de police),

directeur général des recherches (préfecture de police)

Né le 16 septembre 1861 à Châtillon-sur-Loing (Loiret). Père huissier près le tribunal civil de Gien. Etudes de droit. Sous-officier au 32ème régiment d’artillerie à Orléans. Clerc d’huissier demeurant à Briare le Canal (30 septembre 1886). Clerc de notaire à Paris (22 novembre 1887). Candidat à un emploi de secrétaire de commissariat à Paris (27 juillet 1886). Recommandations des sénateurs Cochery (Loiret) et Martin (Seine) ainsi que du député Pelisse et du secrétaire général de l’Oise Paul Joly. « Ce candidat que je connais personnellement appartient à une famille des plus honorables et qui a toujours donné des gages de dévouement à la République » (30 novembre 1886). Carrière à la préfecture de police : Secrétaire suppléant des commissariats (23 février 1888). Secrétaire du commissariat de Saint-Denis (12 avril 1889). Décoré de la médaille d’argent de 2ème classe pour son intervention à l’occasion de l’incendie de la fabrique d’artifices Ruggieri le 22 juillet 1889. Secrétaire au contrôle général de la préfecture de police dirigé par Boissenot (25 juillet 1889). « Fort intelligent, d’une éducation parfaite, son assiduité et son zèle ne se sont jamais démentis. D’un dévouement absolu à ses devoirs et d’une discrétion éprouvée, il est pour moi un collaborateur précieux (…). De taille élevée, d’une tenue parfaite, l’homme privé mérite toute considération par sa conduite et son honorabilité. Il est marié et a un enfant. L’Administration a en lui un serviteur hors ligne et peut lui confier avec avantage un poste de commissaire de police ou l’attacher à un de ses services spéciaux » (note du 26 juillet 1893). Commissaire de police au service de la sûreté (16 juillet 1894). Sous-chef puis chef adjoint (29 mai 1902) du service de la sûreté. Chef du service de la sûreté (17 novembre 1902). Commissaire divisionnaire, chef de la sûreté (31 octobre 1903). « Depuis de longues années et dans de nombreuses circonstances M. Hamard a été chargé de fournir des renseignements à l’Ambassade de Russie et d’exécuter des mandats de justice concernant des intérêts russes compromis. A cet effet, il a procédé à l’arrestation d’un certain nombre de malfaiteurs de nationalité russe » (note de la préfecture de police donnant un avis favorable le 28 décembre 1904 à une remise de décoration russe – chevalier de Saint-Stanislas de 3ème classe – à l’intéressé). Directeur général des recherches (30 décembre 1911 – installé le 11 janvier 1912). Retraité le 2 août 1913, il reste en poste jusqu’au 31 août 1913, après la suppression par arrêté du 3 août 1913 de la direction générale des recherches. Directeur général honoraire.

 

Sources : Archives de la préfecture de police E A/89 IV et dossier de carrière n° 56248

 

Photographie de presse

 

Bibliographie (ouvrages où il est cité)  :

 

- Direction de la police judiciaire, ouvrage établi par la préfecture de police, Paris, imprimerie Chaix, 1931, p. 58.

- EULOGE (Georges-André) – Histoire de la police, des origines à 1940, Paris, Plon, 1985, p. 283.

- FARALICQ (Gaston) – Trente ans dans les rues de Paris, Paris, Perrin, 1934, p. 212.