VERDIER (Jean, Elie)

Directeur de la réglementation,

directeur général de la sûreté nationale

Né le 29 mai 1915 à Marcenat (Cantal). Etudes au lycée de Moulins puis à l’école libre des sciences politiques de Paris. Licencié en droit. Mobilisé du 16 septembre 1932 au 31 juillet 1940. Rédacteur auxiliaire (23 novembre 1940). Reçu au concours de chef de cabinet de préfet du 5 mars 1942. Affecté à l’administration centrale (11 mai 1942). Sous-chef de bureau (1er  septembre 1943). Chef de cabinet du directeur général de la sûreté nationale (18 mai 1945). Intégré dans le corps des administrateurs civils et chargé des fonctions de chef du bureau du secrétariat administratif de la DGSN (15 mai 1946). Directeur adjoint du cabinet de François Mitterrand, ministre aux Anciens combattants et victimes de guerre – ACVG- (22 janvier 1947). Chargé de mission au cabinet du même (23 novembre 1947). Chargé de mission au cabinet d’Henri Queuille, vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur (8 février 1950). Chef de cabinet (26 mars 1951), puis directeur de cabinet (13 août 1951) du même. Directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Charles Brune (21 janvier 1952). Préfet, directeur de la réglementation (22 mars 1952). Directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Charles Brune (8 janvier 1953) et maintenu dans ses fonctions de directeur de la réglementation. Directeur de cabinet du ministre Gilbert-Jules (2 février 1956). Directeur général de la sûreté nationale (2 août 1957). Préfet de Seine-et-Marne (1er février 1962), du Bas-Rhin (1er août 1967). Préfet de Paris (29 octobre 1971). Mort en fonction.

 

Sources : Archives nationales CAC 930584/64, Archives de la préfecture de police E A/166 XVIII

 

Photographie extraite de la revue de la sûreté nationale n° 27, janvier 1960

 

Bibliographie (ouvrages où il est cité) et extraits :

 

- LEJEUNE (Roger) – Un siècle de mutualité policière 1905-2005, histoire de la mutuelle des cadres de la police nationale, Paris, Réalisations sociales de la Mutuelle des cadres de la police nationale, 2004, p. 180 et 234 :  « En janvier 1962, le directeur général Verdier a quitté la Sûreté nationale (…). La revue de l’Amicale [de prévoyance des fonctionnaires des services actifs de la Sûreté nationale] lui consacre un article qui montre l’estime, l’affection et aussi le respect qu’il a suscité parmi les policiers : "Il a veillé à la discipline mais aussi à la condition policière. Il faisait régner l’esprit de hiérarchie mais il aimait que tout le monde fut de plain-pied avec la dignité (…). En somme un grand préfet et un grand patron" ».

 

- BARGETON (René) – Dictionnaire biographique des préfets – septembre 1870 – mai 1982, Paris, Archives nationales, 1994.

 

- DEROGY (Jacques) et PONTAUT (Jean-Marie) – Investigation, passion. Enquête sur 30 ans d’affaires, Paris, Fayard, 1993, p. 65.

 

- DIAZ (Charles) – La police technique et scientifique, Paris, Presses universitaires de France, collection « Que sais-je ? », 2000 (nouvelle édition 2005), p. 20.

 

- SICOT (Marcel) – Servitude et grandeur policières – 40 ans à la sûreté -, Paris, Productions de Paris, 1959, p. 385.

 

- VIÉ (Jean-Émile) – Mémoires d’un directeur des renseignements généraux, Paris, Albin Michel, 1988, p. 146-147.

 

- WYBOT (Roger WARIN dit) – Bataille pour la DST, Paris, Editions France Loisirs, 1975, p. 409, 461-463, 473-476, 479.