MACE (Marie, Placide, Gustave)

Chef de la sûreté (préfecture de police)

Né le 2 août 1835 à Paris. Mort le 21 mars 1904 à Champigny-sur-Marne (Seine). Père officier de paix à la préfecture de police. Commis quincaillier à Paris. Inspecteur à la police municipale de la préfecture de police (30 avril 1853). Secrétaire des commissariats de banlieue à Puteaux (26 octobre 1857). Secrétaire suppléant des commissariats de Paris (10 octobre 1858), en poste à la section du Marais (19 avril 1859), au contrôle général des services de la préfecture de police (28 novembre 1859). Officier de paix de la ville de Paris à la police municipale (11 janvier 1862). Commissaire de police des commissariats de Paris (25 décembre 1867), attaché au quartier de l'Odéon (31 décembre 1867). Relevé de ses fonctions (14 octobre 1870) et admis à faire valoir ses éventuels droits à la retraite (17 octobre 1870). Réintégré comme commissaire de police des commissariats de Paris (10 novembre 1870), affecté au quartier de Notre-Dame (14 novembre 1870), puis au service des délégations spéciales et judiciaires (1er avril 1871). Commissaire de police, chef de la sûreté de la préfecture de police (15 février 1879). Admis sur sa demande à faire valoir ses droits à la retraite à compter du 23 février 1884. Délégué dans la Seine pour les élections sénatoriales du 4 janvier 1891.


Auteur : Mon premier crime, Paris, Charpentier, 1885 - Le service de sûreté par son ancien chef, Paris, Charpentier, 1885 - La police parisienne, Le vilain monde, Les dépeceurs de cadavres, Gibier de Saint-Lazare, Paris, 1885 - Mon musée criminel, Paris, 1890 - Crimes impunis, Paris, 1897 - Femmes criminelles, Paris, 1904.


Portrait : Archives de la préfecture de police


Sources : Archives de la préfecture de police E A/89 XIV et B A/1165, dossier de carrière 31 900


Ouvrages (dans lesquels il est cité) et extraits :

- AUBOUIN (Michel), TEYSSIER (Arnaud) et TULARD (Jean) - Histoire et dictionnaire de la police, du Moyen-Age à nos jours, Paris, Robert Laffont, collection Bouquins, 2005, notice signée de Jean-Marc Berlière, pages 754-755 : "Macé demande à faire valoir ses droits à la retraite en octobre 1883 : "La raison de cette retraite anticipée est toute dans l'impossibilité où je me trouve de réaliser au service de Sûreté les réformes et améliorations [...] que je crois indispensables. [...] Le chef du Service de sûreté ne peut rester à l'état de caporal exécutant une consigne sans droit d'initiative. Il doit [...] être libre et responsable de ses actes et se trouver sous les ordres immédiats de M. le préfet de police, de même qu'il doit pouvoir correspondre directement avec M. le procureur de la République."

- BERLIERE (Jean-Marc) - Le monde des polices en France, XIXe-XXe siècles, Bruxelles, Complexe, 1996, page 236.

- CHAUVEAU (Loïc) - Les traces du crime, enquête sur la police scientifique, Paris, Calmann-Lévy, 1993, page 36.

- DIAZ (Charles) - La fabuleuse histoire des grands flics de légende, Paris, Editions Jacob-Duvernet, 2010, pages 308-317.

- L'HEUILLET (Hélène) - Basse politique, haute police, une approche historique et philosophique de la police, Paris, Fayard, 2001, page 68.

- THORWALD (Jürgen) - La grande aventure de la criminologie, Paris, Albin-Michel, 1967, pages 26-32.

- VALBEL (Horace) - La police de sûreté en 1889, Paris, E. Dentu, 1889, p. 14