MAGNY (Charles, Paul)

Directeur général de la sûreté nationale

Né le 18 avril 1884 à Paris 6ème. Père préfet. Décédé le 23 avril 1945 à Paris. Docteur en droit. Service militaire accompli (un an). Mobilisé du 3 août 1914 au 7 mars 1919. Auxiliaire au ministère de l’Intérieur (7 novembre 1903). Chef de cabinet de Joly, préfet de Maine-et-Loire (15 mai 1904), puis des Alpes-Maritimes (1er octobre 1904).  Sous-préfet de Florac (14 décembre 1907). Rédacteur (1er février 1908),  rédacteur principal (1er mars 1912) à la préfecture de la Seine. Sous-préfet de Guingamp (15 mai 1912),  d’Arles (27 avril 1918 – maintenu aux armées). Secrétaire général de la Loire Inférieure (17 août 1918 – maintenu aux armées). Préfet du Tarn (4 juin 1921 – non installé). Directeur au ministère des régions libérées (1er juillet 1921). Préfet de la Meuse (2 août 1924). Directeur honoraire au ministère des régions libérées (30 octobre 1924).  Préfet de la Meuse (20 novembre 1926), de la Marne (28 mai 1929), des Bouches-du-Rhône (13 octobre 1934 – non installé). Directeur général de la sûreté nationale (15 octobre 1934). Appelé à d’autres fonctions (26 septembre 1936). Ministre plénipotentiaire (1er octobre 1936). Préfet et directeur général honoraire (2 novembre 1936). Préfet de la Seine (13 octobre 1940). Ministre plénipotentiaire hors cadre (1er janvier 1942). Préfet de la Seine honoraire (10 septembre 1942). Lauréat de l’Académie française.

 

Photographie : Extraite du Petit Parisien du 14 octobre 1934.

 

Sources : Archives nationales F1bI 803, 909* et 1094, archives de la préfecture de police E A/166 VIII

 

 

Bibliographie et extraits :

- BARGETON (René) – Dictionnaire biographique des préfets – septembre 1870 – mai 1982, Paris, Archives nationales, 1994.

- BERGÈS (Michel) – Le syndicalisme policier en France (1880-1940), Paris, Editions L’Harmattan, 1995, p. 326-331 et p. 287, 326-327. « En août 1935, le Syndicat [des commissaires de la Sûreté nationale] fut forcé de prendre position sur le projet de départementalisation avancé par le directeur de la Sûreté Magny. Le bureau, jusque là, penchait (…) en faveur d’une régionalisation. Lors d’une audience accordée par Magny le 8 août 1935, les délégués, dans un premier temps, se montrèrent hostiles à la réforme. Son coût (20 millions environ) fut jugé trop élevé, à cause de l’aménagement des nouveaux services dans les chefs-lieux de département (…). De plus, dans certains endroits, une police départementalisée ne s’imposait pas. »

- EULOGE (Georges-André) – Histoire de la police, des origines à 1940, Paris, Plon, 1985, p. 351, 355.