MARLIER (Louis, Florentin)
Directeur de la sûreté générale
Né le 21 septembre 1877 à Beaurevoir (Aisne). Décédé le 14 novembre 1958 à Beaurevoir (Aisne). Baccalauréat ès lettres, sciences et droit. Service militaire du 16 novembre 1899 au 1er novembre 1901. Agent voyer dans l’Aisne, cantonal, d’arrondissement (de novembre 1897 à août 1914). Chef de bureau à la préfecture. Chef de cabinet de Robert Leullier, préfet de l’Aisne et chef de division (1er août 1914). Blessé à Chauny (22 mars 1917). Citation civile et citation à l’ordre de l’Armée. Secrétaire général pour la reconstitution des régions atteintes par les évènements de guerre, de l’Aisne (27 avril 1918), du Pas-de-Calais (28 mars 1919). Directeur au ministère des régions libérées (17 septembre 1920). Directeur de cabinet du préfet de police Robert Leullier (13 mai 1921). Préfet de l’Orne (16 mars 1922). Appelé à d’autres fonctions et détaché en qualité de directeur de cabinet du même Leullier, préfet de police (18 mai 1922). Directeur de la sûreté générale (1er mars 1923). Préfet de la Corse (8 juillet 1924). Préfet d’Oran (9 février 1929). Préfet du Lot-et-Garonne (19 mai 1934). Retraité (30 septembre 1937).
Photographie : Extraite du Petit Parisien du 21 février 1921.
Sources : Archives nationales F1bI 807 et 908*, F4 3298, CAOM 1 G 1736
Bibliographie :
- BARGETON (René) – Dictionnaire biographique des préfets – septembre 1870 – mai 1982, Paris, Archives nationales, 1994.
- BENOIST (André) – Les mystères de la police. Révélations par son ancien directeur, Paris, Nouvelles éditions latines, 1935, p. 41.
- DAUDET (Léon) – La police politique, ses moyens, ses crimes, Paris, Denoël-Steele, 1934, p. 65, 95, 207, 209, 221-222, 235-236.
- EULOGE (Georges-André) – Histoire de la police, des origines à 1940, Paris, Plon, 1985, p. 305.
- LEJEUNE (Roger) – Un siècle de mutualité policière 1905-2005, histoire de la mutuelle des cadres de la police nationale, Paris, Réalisations sociales de la Mutuelle des cadres de la police nationale, 2004, p. 118.
Commentaires
Après l'armistice de 1940, Marlier fut rappelé comme délégué spécial pour les réfugiés (probablement près la Délégation générale du Gouvernement français dans les territoires occupés DGTO). Il s'occupait entre autres des Alsaciens et Lorrains réfugiés dans le Périgord, dont un nombre important s'est refusé à retourner dans les trois départements annexés.
cf. http://www.ihtp.cnrs.fr/prefets/fr/...
JFinger