PARAT (Georges)

Chef du service des voyages officiels

Né le 18 juillet 1911 à La Chiffa (Algérie). Licencié en droit. Connaissances en anglais et arabe. Surveillant d’internat à Maison Carrée – Alger – (octobre 1930 à octobre 1931), maître d’internat au lycée d’Oran (octobre 1931 à juillet 1933). Service militaire accompli du d’octobre 1935 à octobre 1936. Rédacteur auxiliaire à la préfecture du Rhône (novembre 1936 à juillet 1937). Commissaire de police stagiaire (20 juin 1937) à la direction générale de la sûreté nationale, affecté à Vierzon (11 juillet 1937). Titularisé commissaire de police de 4ème classe (29 juin 1938). Nommé à Montbrison – Loire – (9 mars 1939). Commissaire de 3ème classe (30 août 1939). Affecté en service central de police judiciaire (11 septembre 1941). Commissaire principal de 2ème classe en poste à la direction des services de police judiciaire (3 août 1945). Sous-chef du service des courses et jeux à la direction des renseignements généraux (30 octobre 1946). Sanctionné d’un blâme avec inscription au dossier par décision du ministre de l’Intérieur en date du 6 janvier 1947 pour avoir « en décembre 1940, dans un rapport établi à l’encontre d’un fonctionnaire de l’enseignement primaire supérieur, signalé que les élèves de 3ème année, auxquels ce dernier enseignait l’histoire, étaient partisans du "traître de GAULLE" ». Commissaire principal de 1ère classe (6 octobre 1948). Victime d’un accident d’automobile en mission (16 septembre 1953) dans le cadre de la surveillance des casinos de la région de Biarritz. Commissaire principal au 4ème échelon (11 juin 1954).

A la disposition du commissaire général en Algérie (4 mai 1955) : commissaire divisionnaire 1er échelon (4 juin 1955), chargé des fonctions de chef des brigades mobiles de la police judiciaire du département de Constantine (20 juillet 1955). Chargé de la fonction (26 septembre 1955), puis chef (20 octobre 1955) des brigades mobiles de police judiciaire du département d’Alger. Cité à l’ordre de la division par le général d’armée Salan (ordre général n° 268 du 24 juillet 1957) pour le motif suivant : « Animateur exceptionnel des services de police judiciaire de la région d’Alger, a permis, grâce à sa collaboration loyale avec les autorités militaires le démantèlement des principaux réseaux terroristes de l’Algérois (…). Le 23 avril 1956, à la tête des fonctionnaires d’une de ses brigades, a traqué rue Buffon dans la Casbah d’Alger, un groupe de terroristes puissamment armés, dont deux furent abattus (…) ». Sollicite un poste en Métropole (8 novembre 1956), « en raison, notamment, du mauvais état de santé de mon épouse qui lui fait supporter difficilement le climat algérien ». Contrôleur général à la direction générale de la sûreté nationale (6 janvier 1962). Chef de service de la Sûreté nationale, chef du service des voyages officiels (6 janvier 1963).  Admis à faire valoir ses droits à la retraite par limite d’âge en juillet 1971.

Sources : Archives nationales CAC 19770371 et 19780373, annuaire de la Tribune du Commissaire 1963, annuaire du syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale 1971.

Bibliographie :

GRIMAUD (Maurice) – En mai, fais ce qu’il te plaît, Paris, Stock, 1977, p. 97.