LAFONT (Edmond, Fernand)

Inspecteur général des services (préfecture de police)

Né le 28 mars 1899 à Maison-Feyne (Creuse). Bachelier ès lettres. Etudes à la faculté de droit de Paris, réussite à l’examen de 1ère année de licence en droit. Diplômé de l’institut de criminologie de Paris - section de droit criminel – (3 juillet 1925). Appelé de la classe 1919 : incorporé au 46ème régiment d’infanterie (19 avril 1918) ; campagne d’Allemagne du 19 avril 1918 au 24 octobre 1919 ; incorporé au 501ème régiment de chars de combat à Gien (28 mars 1920) ; libéré le 23 mars 1921 avec le grade de sergent-fourrier.

Secrétaire suppléant des commissariats de Paris et du département de la Seine (17 août 1921) à la préfecture de police. Affecté à la circonscription de Saint-Denis Sud (23 octobre 1922). Secrétaire de commissariat à Paris, en poste au quartier de la Goutte d’Or (15 juin 1928), au quartier du Père Lachaise (29 janvier 1931), au quartier de Charonne par intérim (5 octobre 1932), au quartier du Faubourg Montmartre (11 juin 1936).

Commissaire de police affecté aux délégations judiciaires (20 juillet 1936) de la direction de la police judiciaire à la préfecture de police. Conjointement désigné pour remplir les fonctions de suppléant du ministère public près le tribunal de simple police de Paris (16 octobre 1936). Commissaire principal (10 mars 1938). Chargé des services spéciaux des délégations judiciaires (9 août 1940). Commissaire divisionnaire (21 juillet 1941), chargé des fonctions de directeur adjoint de la police judiciaire de la préfecture de police.

Directeur adjoint, délégué dans les fonctions d’inspecteur général des services (31 août 1941) de la préfecture de police. Inspecteur général des services (20 mai 1942) à la préfecture de police.

Arrêté le 19 août 1944 au cabinet du préfet de police, consigné, puis détenu au dépôt à partir du 28 août 1944. Relevé de ses fonctions à dater du 20 août 1944 (arrêté du 6 septembre 1944). Révoqué sans pension à compter du 15 mars 1945 par arrêté du même jour, pris sur proposition de la Commission d’épuration. Décision de révocation annulée par le Conseil d’Etat. Admis à faire valoir ses droits à la retraite par voie de réforme par arrêté du 1er juillet 1948 avec effet au 1er juin 1948.

Sources : Archives de la préfecture de police K/A 103 et dossier de carrière n° 89 640.

Bibliographie  :

- BERLIÈRE (Jean-Marc) et CHABRUN (Laurent) – Les policiers français sous l’Occupation, d’après les archives inédites de l’épuration, Paris, Perrin, 2001, p. 258.