NERVAUX (Edmond, Louis de)

Directeur de la sûreté générale


Né le 4 mai 1820 à Toulouse (Haute-Garonne). Fils d’un colonel d’Empire et neveu du Général Baron Couture. Licencié en droit. Chef de bataillon de la garde nationale du canton de Dampierre (Haute-Saône). Membre du conseil municipal de la commune de Membrey (Haute-Saône). Avocat à la cour d’appel de Besançon (1844-1849). Secrétaire particulier du préfet du Rhône Victor Tourangin (1er février 1849). Secrétaire particulier du préfet de l’Hérault Balland (15 novembre 1849). « C’est un jeune homme bien élevé, ayant de l’instruction, un style correct, des principes politiques excellents, un jugement sain ; en résumé, il est bien plus homme d’énergie, de dévouement et d’action qu’homme de cabinet » (note du préfet de l’Hérault datée du 4 octobre 1851). Employé au ministère de la Police générale, attaché au cabinet des directeurs généraux (15 février 1852). Nommé au 3ème bureau de la 2ème division du ministère de la Police générale. Considérant cette nomination comme un blâme, il donne sa démission le 18 juin 1852. Elle est acceptée le 22 juin 1852. Sous-chef au bureau de la presse et du colportage de la direction de la sûreté générale (22 juillet 1853). Sous-chef au 4ème bureau (bureau de l’émigration) de la 1ère division de la direction générale de la sûreté publique au ministère de l’Intérieur (1er mars 1855). Sous-chef au 3ème bureau de la division de la sûreté générale (juillet 1858). Chef de bureau à la division de la sûreté générale (juillet 1860). Chef de bureau de 3ème classe (15 août 1865), puis de 2ème classe (12 août 1867). Chef de la division de la sûreté au ministère de l’Intérieur (20 septembre 1870). Chef de bureau de 1ère classe (4 août 1870). Directeur de la sûreté générale (18 novembre 1871). « La direction dont vous serez chargé prendra le titre de direction de sûreté générale et comprendra la division actuelle de sûreté  et l’ancienne division de l’imprimerie et de la librairie » (note du 19 novembre 1871). Admis à faire valoir ses droits à la retraite par décret du 18 février 1874, « pour cause de suppression d’emploi ».  Toutefois autorisé à exercer ses fonctions jusqu’au 1er mars 1874.


Sources : Archives nationales F1bI 274


Bibliographie  :


- EULOGE (Georges-André) – Histoire de la police, des origines à 1940, Paris, Plon, 1985, p. 231.