CHAM (Raymond)

Directeur des renseignements généraux et des jeux (préfecture de police),

directeur central des renseignements généraux

Né le 6 mars 1920 à Croisances (Haute-Loire). Frère du commissaire Gabriel Cham. Commissaire de police (8 juillet 1942). En poste au Service régional de police judiciaire de Toulouse en 1948. Commissaire principal (1er janvier 1954). A la section « politique générale » du 2ème groupe (« affaires politiques ») de la sous-direction de l’information à la direction des renseignements généraux – Sûreté nationale – en 1963 et 1965. Commissaire divisionnaire (30 décembre 1964). Faisant fonction de sous-directeur (1er juin 1970), puis sous-directeur en titre de l’information à la direction centrale des renseignements généraux (1er septembre 1971). Chef de service, adjoint au directeur (1er janvier 1974), puis directeur des renseignements généraux et des jeux (1er novembre 1975) à la préfecture de police. Directeur central des renseignements généraux (3 octobre 1977). Admis à faire valoir ses droits à la retraite le 11 juin 1981.

Sources : Annuaires de la Sûreté nationale 1948 et 1965, annuaires du syndicat des commissaires et hauts-fonctionnaires de la police nationale 1971 et 1979.

Portrait : Photographie extraite du Journal de la Police nationale n° 18, février-mars 1976.

Bibliographie et extraits :

- ROUGELET (Patrick) – RG, la machine à scandales, Paris, Albin Michel, 1997, p. 29 et 82-83 : . « Cham appartenait à cette génération de policiers qui avait connu la crise algérienne sur le terrain. Il avait même commandé une antenne de la DST dans la région de Constantine, à Batna. (…) De retour à Paris, il quitte la DST pour les RG. Cham n’a jamais démenti sa réputation de fort en gueule et son franc-parler (…). [Il] a eu à gérer des affaires chaudes : l’assassinat du « prince » Jean de Broglie, l’affaire Boulin, les diamants de Giscard »

- HARSTRICH (Jacques) - avec Fabrizio CALVI – R.G., 20 ans de police politique, Paris, Calmann-Lévy, 1991, p. 23 et 111, 241, 242, 244 : « La documentation de la section politique des RG (la IV°) est adjointe au BDL. Elle s’installe dans une aile du bâtiment. Sous la direction du commissaire principal Raymond Cham, 35 archivistes des RG et de la DST accumulent fiches et dossiers constitués soit en Algérie, soit en métropole ou traitent les documents saisis dans les caches de l’OAS ».

- FALIGOT (Roger) et KROP (Pascal) – DST police secrète, Paris, Flammarion, 1999, p. 170, 292.

- HAMON (Alain) et PERISSÉ (Xavier) – Les seigneurs de l’ordre public, Paris, Belfond, 1991, p. 111, 121.

- PINAUD (Robert) – Soldats sans victoires, l’ancien chef des CRS raconte, Paris, Garancière, 1986, p. 351.

- POCHON (Jean-Pierre) – Les stores rouges. Au cœur de l’infiltration et de l’arrestation d’Action directe (1979-1982), Paris, Editions des Equateurs, 2008, p. 25, 26, 28, 200, 221, 222.

- ROMAIN (Willy-Paul) – Les Commissaires, Paris, Presses de la Cité, 1963, p. 77.

- ZAMPONI (Francis) – Les RG à l’écoute de la France, police et politique de 1981 à 1997, Paris, Editions La découverte & Syros, 1997, p. 46.