Lors de l'exposition précédemment citée, les Archives nationales ont présenté à de nombreux visiteurs un ensemble considérable de pièces d'archives, d'appareils anciens de chiffrage et d'instruments d'espionnage qui ont révélé l'activité secrète de l'Etat depuis la fin de l'Ancien Régime.

Ce colloque s'attache, quant à lui, à faire le bilan d'une décennie d'avancées historiographiques de la recherche française. Comment faire l'histoire d'une activité protégée par le secret? Quelles voies et quelles méthodes les historiens ont-ils empruntées? Des administrations du secret aux missions de renseignement et de guerre clandestine, quels nouveaux contours tracent les études françaises sur le renseignement, du XVIIème au XXIème siècles?

Le vendredi 4 mars, le colloque va se dérouler de 9h à 17h 40 dans l'auditorium du site des Archives nationales, 59 rue Guynemer à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), autour de thèmes tels que "Information politique, renseignement et diplomatie militaire" ou encore "Guerre clandestine, actions secrètes et renseignement").

Le samedi 5 mars, le colloque se poursuit de 9h à 18h à l'amphithéâtre Guizot de l'Université Paris Sorbonne, 17 rue de la Sorbonne à Paris 5ème. Il y sera question, entre autres sujets, de "l'analyse du renseignement dans les aires géopolitiques" ou bien encore des "bureaucraties du secret en Europe et aux Etats-Unis", avec des interventions très variées, couvrant nombre de facettes du secret.

On citera parmi elles, celle de Guillaume Bourgeois (Université de Poitiers) sur "L'Orchestre rouge et le Komintern : retour sur la constitution d'une légende" et celle du docteur Gaby Castaing (Université de Bourgogne) sur "La répression policière de l'espionnage et de la trahison (1899-1944)"

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