Habituellement ouvertes au public du lundi au vendredi, de 9h 30 à 17h, ses salles d'exposition sont riches de quelque 2000 pièces, dont beaucoup sont uniques, évoquant les grands évènements, les grandes affaires criminelles qui ont marqué l'histoire de Paris, mais aussi l'histoire de la France sur plusieurs siècles.


Inauguré en 1909 par le préfet de police de  l'époque, Louis Lépine, et initialement installé au rez-de-chaussée du Quai des Orfèvres, le musée de la préfecture de police a récupéré un certain nombre de pièces (couteaux et autres armes blanches en tous genres, casse-tête, etc.) provenant du musée criminel des anciens chefs de la Sûreté à la fin du 19e siècle, Gustave Macé ou  Marie-François Goron.

D'autres pièces relèvent d'affaires criminelles (crimes de sang ou attentats) du 19è siècle (à l'exemple de la machine infernale à 25 canons superposés préparée par le conspirateur Fieschi pour tenter de tuer le roi Louis-Philippe Ier en juillet 1835 ou bien encore de la tête réduite du triple assassin de la rue Montaigne, Henri Pranzini - voir photo ci-contre-, condamné à mort en juillet 1887) ou du 20e siècle (comme le viseur installé par le docteur Petiot dans le sous-sol de son hôtel particulier de la rue Le Sueur pour suivre en direct l'agonie de ses victimes...). 

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