On trouve ainsi des pièces de l'affaire Dreyfus conservées aux Archives nationales, des photographies assez exceptionnelles de scènes de crime, des rapports d'expertise établis par Bertillon, mais aussi des exemplaires de matériels utilisés pour relever les traces digitales, pour photographier les malfaiteurs interpellés, ou encore des meubles et instruments de mensuration conservés par l’École nationale de l'administration pénitentiaire.

L'exposition s'accompagne d'une programmation riche et variée proposant, notamment à l'occasion des Journées européennes du patrimoine et de la Fête de la science, une reconstitution de scène de crime par le service régional d'Identité Judiciaire de la préfecture de police de Paris, des conférences réunissant historiens et policiers, ou bien encore une exposition d'art contemporain.

Un ouvrage richement illustré que l'on doit à Pierre Piazza et à Richard Marlet (commissaire divisionnaire honoraire, ancien chef de l'Identité Judiciaire parisienne et auteur de plusieurs ouvrages sur la police scientifique et son passé) sert de catalogue à l'exposition tout en traitant des nombreux enjeux relatifs au développement de la police technique et scientifique depuis la fin du 19e siècle jusqu'à aujourd'hui.

Pour en savoir plus : www.archives-nationales.culture.gouv.fr