LOTHION (Christian)

Directeur central de la police judiciaire

 

Né 22 décembre 1952 à Vouvray (Indre-et-Loire). Père viticulteur. Commissaire de police par concours externe, élève de la 30ème promotion (« Antoine Biancardini ») de l’école nationale supérieure de police (4 septembre 1978). Affecté à  la direction centrale de la police judiciaire : chef du groupe de répression du banditisme à l’antenne de Nice du service régional de police judiciaire  de Marseille (4 août 1980) ; chef de l’antenne de police judiciaire de La Rochelle (1er décembre 1983) ; chef de la section criminelle à l’antenne de police judiciaire de Nice (11 août 1986) ; commissaire principal (12 septembre 1987) ; sous-chef du service régional de police judiciaire d’Ajaccio (23 décembre 1991) ; sous-chef du Service régional de police judiciaire  de  Montpellier  ( 19  septembre  1994) ;  commissaire  divisionnaire  (11 décembre 1994) ; directeur du SRPJ d’Orléans (19 octobre 1998) ; commissaire divisionnaire à l’échelon fonctionnel (1er juillet 2001) ; Auditeur de la 12e session nationale de l’ IHESI (2000-2001) ; directeur interrégional de la police judiciaire de Lyon (25 avril 2003) ; contrôleur général des services actifs de la police nationale (26 mars 2004) ; directeur interrégional de la police judiciaire de Marseille (1er septembre 2006). Directeur central de la police judiciaire (11 septembre 2008). Admis à faire valoir ses droits à la retraite, par limite d’âge, à compter du 1er janvier 2014 (décret du 12 octobre 2013). 

Sources : Annuaire du syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale 2005, J.O.

Photographie extraite des archives du ministère de l’Intérieur

Bibliographie :

Article de Stéphane Joahny intitulé « L’ex-patron de la PJ raconte ses souvenirs », publié le 26 janvier 2014 sur le site lanouvellerepublique.fr (extrait) : « Grand amateur de chasse, très attaché à sa culture viticole d’origine, Christian Lothion a pourtant rapidement mis le cap au sud pour assouvir sa soif d’action. Commissaire de choc, flic de terrain, il évoque avec émotion Jean-Pierre Sanguy et Marc Jousselin, ses premiers patrons. Règlements de comptes, très gros trafics de stupéfiants, crimes de sang, affaires d’enlèvement… il a connu toute la palette des affaires. Je suis un chasseur, rappelle-t-il. »

Article intitulé « Le superflic se met à table », publié le 2 octobre 2011 sur le site lejdd.fr (extrait) : « C’était un ami et un excellent policier. Michel Neyret n’est plus mon ami. Ce n’est plus un policier… » C’est par  ces mots, durs et empreints d’émotion, que Christian Lothion, directeur central de la PJ, a annoncé, jeudi après-midi, aux policiers de la direction interrégionale de police judiciaire de Lyon, le placement en garde à vue du n° 2 de leur service. »

RECASENS (Olivia), HASSOUX (Didier) et LABBÉ (Christophe) – L’espion du président, Au cœur de la police politique de Sarkozy, Paris, Robert Laffont, 2012, p. 185.