COCHEFERT (Armand, Constant, Théophile)

Chef du service de sûreté (préfecture de police)


Né le 16 mars 1850 à Paris. Décédé le 6 septembre 1911 à Paris. Orphelin de père et mère. Etudes primaires. Connaissances en langue allemande. Engagé volontaire en 1867 au 75eme régiment de ligne. Sept ans de services militaires dans l’infanterie. Campagne de 1870-71 dans la 71eme armée de Metz. Installation à Belfort après avoir quitté l’armée (15 août 1873). Caissier comptable dans une bijouterie à Paris (novembre 1876). Reçu à l’examen de secrétaire des commissariats de Paris (21 septembre 1878). Secrétaire suppléant auxiliaire des commissariats de Paris (25 novembre 1879). Secrétaire suppléant (23 février 1880). Secrétaire de commissariat à Courbevoie (11 octobre 1880), au quartier de la Chaussée d’Antin à Paris (12 décembre 1881). Secrétaire de 3eme classe (7 janvier 1884), de 2eme classe (10 mars 1884).

Commissaire des communes du département de la Seine (21 mars 1885), en poste à Saint-Ouen (24 mars 1885), puis à Boulogne (14 octobre 1886). Commissaire de police de la ville de Paris (17 septembre 1889), en poste au quartier du Mail (25 septembre 1889). Commissaire de 3eme classe, affecté aux délégations judiciaires (30 juin 1891) de la préfecture de police. Commissaire de 2eme classe (1er août 1891), de 1ere classe (19 janvier 1893). Commissaire divisionnaire (7 août 1893), chef du service de sûreté de la préfecture de police au 36 quai des Orfèvres (4 juillet 1894).  Nommé, sur sa demande, contrôleur général de la préfecture de police (17 novembre 1902). Retraité à compter du 15 août 1903 et contrôleur général honoraire.

Sources : Archives de la préfecture de police E A/88 XXI et dossier de carrière  n° 47 940

Illustration : Caricature parue dans l'Assiette au Beurre n° 112 ("La Police") du 23 mai 1901

Bibliographie et extraits :

Le Petit Journal, 7 septembre 1911 : « Ce ne fut pas seulement un policier de premier ordre, ce fut aussi un bon vivant, un conteur admirable, un compagnon amusant, et un prestidigitateur émérite. Il était doué d’une force énorme en même temps que d’une incroyable dextérité. Il lui arrivait souvent de montrer sa dextérité en prouvant aux pickpockets et aux bonneteurs qu’il venait d’arrêter, qu’il aurait pu leur donner des leçons. »

- BERLIERE (Jean-Marc) – L’institution policière sous la IIIème République, thèse, Dijon, 1991, p. 638.

- RAYNAUD (Ernest) – Souvenirs de police au temps de Félix Faure, Paris, Payot, 1925, p. 112.

- Direction de la police judiciaire, Ouvrage établi par la préfecture de police, Paris, Imprimerie Chaix, 1931 (présumé), p. 58.