BALAND (Claude, Pierre)


Directeur de l’administration de la police nationale, directeur général de la police nationale


Né le 12 août 1950 à Saint-Léger-le-Petit (Cher). Père fonctionnaire et mère comptable. Études au collège Suzanne Valadon à Paris, au lycée de La Charité-sur-Loire, à l’école normale primaire de la Nièvre et à la faculté des lettres et sciences humaines de Clermont-Ferrand. Titulaire d’une licence d’histoire, d’une agrégation de géographie, d’un certificat d’aptitude pédagogique à l’enseignement secondaire. Instituteur (15 septembre 1968). Service national accompli du 1er août 1975 au 31 juillet 1976. Professeur d’histoire et de géographie au lycée de Cosne-sur-Loire  (1er août 1976). Élève de l’ENA, promotion « Solidarité » (1er janvier 1981). Administrateur civil de 2ème classe au ministère de l’Intérieur (DGPN), chef des services de la formation et du recrutement des personnels de police déconcentrés à Clermont-Ferrand (1er juin 1983). Sous-préfet de 2ème classe, secrétaire général de la préfecture des Ardennes (20 juillet 1987). Administrateur civil de 1ère classe (1er janvier 1988). Sous-préfet de 1ère classe (1er juillet 1988). Réintégré dans le corps des administrateurs civils, chargé de mission auprès du directeur de l’administration territoriale et des affaires politiques au ministère de l’Intérieur (15 juin 1989). Administrateur civil hors classe (24 septembre 1989). Chef du bureau du management du corps préfectoral et des administrateurs civils – DATAP –(4 décembre 1990). Sous-préfet (1ère classe) de Mantes-la-Jolie (10 mai 1991). Sous-préfet hors classe (1er juin 1992). Chargé des fonctions de sous-directeur (24 janvier 1994), puis sous-directeur (28 janvier 1994) du corps préfectoral et des administrateurs civils – DATAP -. Préfet délégué pour la sécurité et la défense auprès du préfet de la zone de défense ouest, préfet de la région Bretagne, préfet d’Ille-et-Vilaine (17 août 1998). Préfet du Gers (25 octobre 1999). Auditeur de l’institut des hautes études de développement et de l’aménagement du territoire – IHEDAT – (2000). Titularisé préfet (6 mars 2000). Détaché, directeur de l’administration de la police nationale (5 juin 2001). Préfet de la Meurthe-et-Moselle (20 décembre 2004). Préfet de la Seine-Saint-Denis (9 juillet 2007). Membre du conseil d’administration de l’institut national des hautes études de sécurité – au titre des personnalités qualifiées désignées par le ministre de l’Intérieur – (décret du 14 septembre 2007). Préfet de la région Languedoc-Roussillon, préfet de l’Hérault - hors classe – (décret du 11 décembre 2008). Préfet hors classe, directeur général de la police nationale (31 mai 2012), conjointement président du Conseil supérieur de l’administration territoriale de l’Etat, à compter du 2 juin 2014 (décret du 30 mai 2014). Préfet hors classe, en position de disponibilité, réintégré dans le corps des préfets et admis à faire valoir ses droits à la retraite à compter du 13 août 2015 (décret du 9 juin 2015). Directeur de la prévention et de la protection chez Renault (avril 2015 – septembre 2019). Elu président bénévole du réseau des Banques Alimentaires (25 juin 2020).

Sources : Annuaire du ministère de l’Intérieur 2005, Who’s who 2003-04, J.O.

Portrait extrait des archives du service de l’information et de la communication de la police nationale

Bibliographie :

Article « Quel préfet ! », blogjournal Au quotidien d’ici, 17 mars 2005 : « Qui se cache derrière Claude Baland ? Le nouveau préfet de Meurthe-et-Moselle a une manière toute particulière de gérer, tout du moins médiatiquement. Arrivé fin décembre, il parle volontiers et laisse aussi la parole, parfois un peu trop longuement. Affable et chaleureux, il n’hésite pas à jouer les faux naïfs, voire les vrais candides. Cela désarçonne (…). C’est peut-être son côté ancien prof… ».

La Gazette des Communes, site.com, publié le 28 mai 2014 : « le départ de Claude Baland, à ce poste [de directeur général de la police nationale] depuis mai 2012, était programmé de longue, selon des sources policières. Outre le fait de ne pas être venu des rangs de la police, il était reproché à M. Baland un manque d’autorité et de charisme [...]. Claude Baland a dû gérer notamment les réformes de la « police des polices », du nouveau code de déontologie impulsées par Manuel Valls à Beauvau entre 2012 et 2014. Il a dû aussi, de manière moins visible, assurer la transparence du système des frais de police après le scandale de l’enquête sur les primes en liquide versées Place Beauvau du temps de Claude Guéant. »

REVAULT D’ALLONNES (David) et BORREDON (Laurent) – Valls à l’intérieur, Paris, Robert Laffont, 2014, p. 81, 82, 84.