BOUCHER-CADART (Alfred, Charles, Ferdinand, Joseph)

Directeur de la sûreté générale

Né le 17 mai 1836 à Douai (Nord). Décédé le 24 avril 1910 à Huby-Saint-Leu (Pas-de-Calais). Juge à Avesnes-sur-Helpe (1863-1865), à Montreuil (1865-1869) puis au tribunal civil de Douai (1869-1872). Reste dans la magistrature après le 4 septembre 1870 et se rallie au gouvernement républicain. Conseiller à la cour d’appel de Douai en 1876. Conseiller général du Pas-de-Calais pour le canton de Hesdin (4 septembre 1877). Appelé par Dufaure au ministère de l’Intérieur comme directeur de la sûreté générale (18 décembre 1877). Il abandonne ce poste le 9 mars 1880 pour un siège de conseiller à la cour de Paris. Elu sénateur du Pas-de-Calais lors des élections sénatoriales du 8 janvier 1882, comme candidat républicain conservateur. Siège au centre gauche et vote avec la majorité. Nommé président de chambre à la cour d’appel de Paris, il donne sa démission de sénateur le 9 février 1884.

Sources : ROBERT (Adolphe) et COUGNY (Gaston) – sous la direction de – Dictionnaire des parlementaires français 1789-1889, tome 1, Paris, Bourloton éditeur, 1890.

Portrait : Archives départementales du Pas-de-Calais

Bibliographie :

- EULOGE (Georges-André) – Histoire de la police, des origines à 1940, Paris, Plon, 1985, p. 238.

- LE CLÈRE (Marcel) – « La direction de la sûreté générale sous la IIIème République », dans Les directeurs de ministères en France (XIXème-XXème siècles), Genève, Librairie Droz, 1976, p. 100.

- D'HAILLY (Gaston), LE CLERE (A.) et LITOU (Henri) - Les livres en 1889, études critiques et analytiques, Paris, Librairie H. Le Soudier, 1889, p. 291-292 : "M. A. Bouchert-Cadart, président à la Cour d'Appel de Paris, président du conseil général du Pas-de-Calais, ancien sénateur, a voulu remettre sous les yeux de ses électeurs les discours qu'il a prononcés dans le Pas-de-Calais ; il a intitulé son recueil : Hier et aujourd'hui. [...]. L'auteur d'Hier et aujourd'hui est un modéré qui enseigne l'art souvent difficile d'avancer prudemment pour ne point avoir à reculer."