DUCOUX (François, Joseph)

Préfet de police

 

Né le 14 septembre 1808 à Chateauponsac (Haute-Vienne). Mort à Paris le 23 mars 1873.

Etudes de médecine à Paris et compte au Quartier Latin parmi les plus ardents de la jeunesse libérale sous la Restauration.

Docteur en médecine, il exerce à Paris avant de s'engager dans la médecine militaire. Médecin militaire de la Marine (juin 1828). Fait campagne aux Antilles et au Brésil. A partir de 1831, il sert comme chirurgien aide-major au 4ème Régiment de Ligne en Afrique. Change de corps pour des raisons politiques. Envoyé au 55ème de Ligne à Bône, en pleine épidémie. Démissionnaire de l'armée en 1838.

S'installe à Blois. Nommé commandant de la garde nationale, conseiller municipal et président de la Loge maçonnique. Commissaire du gouvernement provisoire à Blois après le 24 février 1848. Elu représentant du Loir-et-Cher à l'Assemblée constituante le 23 avril 1848.

Nommé préfet de police le 19 juillet 1848 par le gouvernement du général Cavaignac après les journées insurrectionnelles sanglantes des 23-26 juin (un millier de morts dont six généraux et l'Archevêque de Paris) et contribue au rétablissement de l'ordre. Quitte ce poste le 14 octobre 1848. Après quoi, il s'occupe de l'administration de la Compagnie générale des petites voitures. Député du Loir-et-Cher.

Sources et portrait : Archives de la préfecture de police E A / 21 VI

Ouvrages dans lesquels il est cité :

- AUBOUIN (Michel), TEYSSIER (Arnaud) et TULARD (Jean) - sous la direction de - Histoire et dictionnaire de la police, du Moyen-Age à nos jours, Paris, Robert Laffont, collection Bouquins, 2005, page 333 : "[Après la révolution de février 1848] alors que la province reste apathique devant le changement de régime, la capitale connaît des manifestations quasi quotidiennes que complique encore la situation économique (...). Les préfets de police se succèdent alors à une cadence grotesque : Trouvé-Chauvel (75 jours), Ducoux (61 jours), Gervais (85 jours) puis Rebillot (36 jours)."