PINAUD (Robert, Henri, Gilbert)

chef du service central des compagnies républicaines de sécurité

 

Né le 21 avril 1923 à la Ferté-Hauterive (Allier). Père comptable-gestionnaire. Etudes au lycée Banville à Moulins, puis à la faculté de droit de Clermont-Ferrand. Bachelier. Elève de l’école nationale de police à Saint-Cyr-au-mont-d'Or. Inspecteur de police à la direction générale de la sûreté nationale (1945-56). Officier à la CRS de La Rochelle  (1957-60). Chargé de l’organisation des missions de sécurité à la sous-direction des CRS à Paris (1960-68). Commandant (1966).  Commandant des CRS affecté au complexe autoroutier sud de Paris (1968-73). Commandant principal (1970). Chargé de la coordination au service des CRS à Paris (1973-1974). Commandant de groupement CRS (1974). Adjoint au chef du service des CRS (1974-76). Contrôleur général des services actifs de la police nationale, chef du service des compagnies républicaines de sécurité (1er octobre 1976). Chef du service central des compagnies républicaines de sécurité (7 novembre 1978). Inspecteur général des services actifs de la police nationale, directeur adjoint de l’IGPN (1981-84). Chargé de mission au cabinet du maire de Paris (1985-86). Chargé de mission – notamment de la mise en place du service national dans la police - au cabinet de Robert Pandraud, ministre délégué, chargé de la Sécurité (1986-88). Chargé de mission par le préfet de police à Paris (1989-93). Ancien président de la Fédération sportive de la police française (FSPF).

 

Ouvrage (dont il est l'auteur) et extrait : Soldats sans victoires, l’ancien chef des CRS raconte, Paris, Garancière, 1986 :"Au lycée de Moulins, j'avais aussi deux bons camarades, le pion Raymond Cham et l'élève Michel Guyot. Tout à fait par hasard, nous nous retrouvâmes tous les trois dans le haut état-major de la police." (p. 351).

"L'usage de la force demande réflexion. Mais les atermoiements, les digressions, les erreurs d'appréciation, les superpositions ou les conflits d'autorité sont autant d'éléments qui travaillent en faveur du désordre, c'est-à-dire qui entraînent inéluctablement un durcissement des affrontements. L'expérience des C.R.S. est riche d'enseignements en la matière. En règle générale, la force doit restée disciplinée, cohérente, maîtresse de ses réflexes comme de ses propres pulsions. Il s'agit d'un état d'esprit que les C.R.S. ont, dans l'ensemble, possédé au plus haut point." (p. 379).

  

Sources : Annuaire du syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale 1979, Who’s who 1995-96.

 

Internet : site de la fédération sportive de la police française www.france-police-sport.org