Société française d'histoire de la police

Le monde policier est, entre autres domaines, celui du renseignement, de la sécurité publique, du maintien de l'ordre et de l'enquête de police judiciaire. Mais il est aussi celui du contre-espionnage, de la chasse aux taupes, aux barbouzes et autres sournois en tous genres.

Historien et membre de la SFHP, spécialiste de l'histoire criminelle, surtout connu du grand public pour ses biographies de criminels célèbres (dont celle de Violette Nozière), Bernard Hautecloque offre ici aux visiteurs de notre site un nouvel article inédit, cette fois sur une espionne venue de Suisse à la solde de l'Allemagne nazie. Vous pouvez retrouver sur ce site les autres textes du même auteur sur des affaires criminelles du passé : les Amoureux de Saint-Cloud (1950)  et Le déshonneur du comte de Horn (1720). Mais allons rejoindre Lydia Oswald...

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Le monde policier est, entre autres domaines, celui du renseignement, de la sécurité publique, du maintien de l'ordre. Et celui, bien sûr, de l'enquête de police judiciaire. Il suffit pour s'en convaincre de jeter un œil sur les programmes TV truffés de films et de séries où le policier traque inlassablement l'assassin.

Historien et membre de la SFHP, spécialiste de l'histoire criminelle, surtout connu du grand public pour ses biographies de criminels célèbres (dont celle de Violette Nozière), Bernard Hautecloque offre ici aux visiteurs de notre site un nouvel article inédit sur une affaire criminelle du passé. Après  les Amoureux de Saint-Cloud (1950)  que vous avez pu découvrir cet été, il nous entraîne cette fois jusqu'au XVIIIe siècle, quand les ténèbres et le crime se jouaient régulièrement des Lumières.

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La présidente d'Honneur de notre association vient de nous quitter. A 88 ans, Arlette Lebigre, l'une des plus grandes spécialistes de l'histoire du droit et des institutions de la période moderne (16e et 17e siècles) s'en est allée en septembre dernier. Brutalement, pour ne pas prolonger notre peine ; discrètement, parce qu'elle détestait les poseurs et le bling-bling.

Elle nous manque déjà. Son intelligence et sa culture nous manquent déjà. Tout comme son humour, parfois un tantinet féroce mais toujours si pertinent. Docteur d’État, enseignante universitaire jusqu'à sa retraite, elle savait faire partager à ses étudiants -  aussi bien à ceux de l'Université de Clermont-Auvergne qu'aux élèves-commissaires

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Du 29 mars au 1er juillet 2016, les archives départementales de la Seine-Maritime organisent une exposition intitulée "Crimes et châtiments en Normandie (1498-1939) - Histoire de la Justice et de la Police" dans les locaux du pôle culturel Grammont, 42 rue Henri II Plantagenêt  à Rouen. L'occasion de découvrir des pièces d'archives, documents, gravures et photographies, retraçant notamment les grands évènements criminels qui ont marqué la chronique judiciaire de la région, depuis 1498 - au temps de Georges d'Amboise, cardinal et archevêque de Rouen, principal ministre de Louis XII - quand la procédure pénale moderne commence à se dessiner, jusqu'au XXème siècle, à 1939 plus précisément, quand  se produit à Rouen la dernière exécution publique en France d'un mineur.

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Cet automne a été riche en soutenances de thèses des plus intéressantes pour les mordus de l'histoire de la police et de ses institutions. A Toulouse, Lyon et Paris se sont succédées les présentations de travaux portant sur la police d'Etat de Lyon (1800-1870), sur l'activité du Contrôle Général de la Surveillance du Territoire (1934-1942) ou encore sur  le processus policier et judiciaire dans l'ancienne colonie française du Dahomey (actuel Bénin) de 1894 à 1945. Il y a des sujets d'études plutôt alléchants. Ceux-là en font à l'évidence partie.

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Un arrêté du 5 mars 2012 (publié au J.O. n° 0073 du 25 mars 2012) vient de créer auprès du ministre de l'Intérieur un comité pour l'histoire préfectorale notamment chargé de "favoriser le développement des travaux sur l'histoire préfectorale", de "proposer toutes directions de recherche", de "promouvoir l'organisation, en relation avec les milieux universitaires et scientifiques, des séminaires, colloques ou autres manifestations touchant à l'histoire préfectorale", de "diffuser ces travaux et assurer leur promotion auprès du public" et de "suggérer au ministre de l'Intérieur toute action utile" tout en le conseillant "sur toute question concernant l'histoire préfectorale".

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