cet office central installé depuis 1996 à Lognes, en Seine-et-Marne, compte dans ses rangs quelque 125 agents et officiers de police judiciaire.

L'OCRIEST anime et coordonne au plan opérationnel et national la lutte contre les infractions relatives à l'aide à l'entrée, à la circulation et au séjour irréguliers des étrangers en France, à l'emploi des étrangers dépourvus d'autorisation  de travail ainsi qu'aux faux et usage de faux documents destinés à favoriser lesdites infractions.

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IL Y A ... 25 ANS aussi
: La Police technique et scientifique déménage. Le 1er septembre 1996, après avoir quitté les locaux qu'elle occupait notamment rue des Saussaies et rue Cambacérès à Paris 8ème, la sous-direction de la police technique et scientifique s'installe à Ecully (Rhône), près de Lyon.  Ses différents services centraux (laboratoires, identité judiciaire, documentation criminelle) rejoignent ce site qui va également accueillir le nouveau laboratoire de police scientifique de Lyon ainsi que la plate-forme nationale du fichier automatisé des empreintes digitales (FAED) et, par la suite, celle du fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).

Cette opération, particulièrement lourde, est - comme le déménagement de l’École nationale d'administration (ENA) à Strasbourg - l'une des réalisations prévues dans un plan de décentralisation programmé sous le gouvernement d’Édouard Balladur entre 1993 et 1995.




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IL Y A ... 50 ANS 
: La Police Judiciaire parisienne entre dans le giron national. Par l'arrêté ministériel du 25 septembre 1971, la direction de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris (dont le siège est au 36 quai des Orfèvres) devient la direction régionale de la police judiciaire de Paris au sein de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Ses effectifs, qu'ils travaillent dans la capitale intra-muros ou dans les trois départements de la petite couronne, restent cependant "à la disposition du préfet de police" (article 2 du texte).  

Il faut noter qu'à l'époque, et depuis le 19 janvier 1970, la DCPJ de  la rue des Saussaies est placée sous la direction de Max Fernet, une "grande figure du 36", un pur produit de la PJ parisienne qu'il a dirigée de 1956 à 1970. L'homme idoine donc à l'heure de cette réforme.

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IL Y A ... 50 ANS également : Naissance des Secrétariats généraux pour l'Administration de la Police (SGAP). Résultant  de la fusion des Centres Administratifs et Techniques Interdépartementaux (CATI) institués en 1949 et des services régionaux du matériel de la Sûreté Nationale, des Secrétariats Généraux pour l'Administration de la Police sont créés en 1971 pour assurer des missions d'appui administratif et logistique au profit des services de police, un décret du 1er juillet 1971 régissant le fonctionnement des 10 premiers SGAP et un décret du 23 décembre 1971 celui du SGAP de Paris. A partir de 2002 leur ressort va coïncider avec celui des zones de défense.

Un décret du 6 mars 2014 transformera les SGAP en Secrétariats Généraux pour l'Administration du Ministère de l'Intérieur (SGAMI) dont les missions sont élargies à la gendarmerie nationale et aux services préfectoraux.

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IL Y A ... 60 ANS  : A l'ère de la décolonisation, le SCTIP, le Service de coopération technique internationale de police, est créé par le gouvernement Debré

Le décret interministériel n° 61-1373 du 14 décembre 1961 porte création au ministère de l'Intérieur (direction générale de la sûreté nationale) d'un service de coopération technique internationale de police destiné, dans le contexte du processus de décolonisation alors engagé par la France, à aider les nouveaux Etats indépendants dans "l'organisation, le fonctionnement et leurs services de police et de sûreté". Annoncée par le Premier ministre Michel Debré dès le 1er mai 1961, cette création est celle écrira-t-il, d'un "service chargé d'étudier, de mettre en oeuvre et de coordonner la coopération internationale en matière de sûreté et de police. La photographie ci-dessous (extraite de la Revue de la Sûreté Nationale n° 44 d'août-octobre 1962) illustre l'activité du nouveau service à l'Ecole de police de Yaoundé (Cameroun).     

Le SCTIP laissera la place en août 2010 à une direction de la coopération internationale chargée d'animer et de coordonner les coopérations opérationnelle, technique et institutionnelle de la police et de la gendarmerie.

A découvrir : l'article du docteur Jean-Pierre Bat sur la naissance du SCTIP =>cliquez ici

 

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IL Y A ... 60 ANS encore : Mise en place en 1951 des premiers Maîtres-Nageurs Sauveteurs (MNS) de la police nationale. A partir de 1958, la surveillance des plages par ces MNS est confiée aux compagnies républicaines de sécurité. En 2002, ils seront ainsi quelque 722 sauveteurs des CRS répartis sur 126 communes à être présents durant l'été pour surveiller 152 kilomètres de littoral.

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IL Y A ... 80 ANS : Le régime de Vichy réorganise profondément la police. Une loi du 23 avril 1941 étatise la police des villes de 10 000 habitants et plus jusque là confiée aux municipalités par une loi d'avril 1884. Ce même acte de 1941 institue une école nationale de police à Saint-Cyr-au-mont-d'Or  (la 1ère promotion y entre en août 1941 et prend pour nom éponyme celui du chef de l’État français, le maréchal Pétain). Il organise également l'ensemble des polices de la zone sud (dite "non occupée"), zone divisée en régions, districts et circonscriptions.

Un préfet régional, assisté d'un intendant de police, dirige et coordonne dans les départements de son ressort tous les services de police : brigades de police mobile et services de sûreté, services régionaux des renseignements généraux, services régionaux de sécurité publique.

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IL Y A ... 150 ANS : Le gardien de la paix publique parisien (qui porte ce nom depuis septembre 1870) est doté en 1871 d'un képi qui est inspiré de la coiffure des troupes coloniales et qui remplace le chapeau bicorne. En 1874, ces gardiens qui ont participé à la défense de Paris contre l'envahisseur prussien, mais aussi à la défense de l'Assemblée nationale et du premier gouvernement de la IIIe République contre l'émeute sont au nombre de 6000. On leur a retiré l'épée qui a été remplacée par "le sabre-baïonnette, le fusil chassepot, et au besoin le revolver".  

 A l'origine, le sergent de ville (1829) patrouillait sous un uniforme comportant un "chapeau à cornes avec cocarde blanche". Le képi sera abandonné pour la casquette en 1985.

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IL Y A ... 230 ANS : Naissance du ministère de l'Intérieur. Sous l'Ancien régime, la Maison du Roi est chargée des "Affaires du dedans", c'est-à-dire de l'administration interne du pays qu'elle règle avec le contrôleur général des Finances. Avec la Révolution, une profonde réorganisation intervient. La Maison du Roi laisse la place à un ministère de l'Intérieur dont le statut fondamental est défini par les articles 7 et 8 du décret du 27 avril- 25 mai 1791. Dès sa création, ce ministère apparaît "comme le gardien de la légalité, le garant de la paix publique, de la sécurité des personnes et des biens, le tuteur de l'administration locale, le responsable de l'administration territoriale" d'une France découpée en 83 départements.

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